Depuis quelques années, on ne peut que constater l’augmentation de la répression syndicale au sein de l’Education Nationale.
Dans plusieurs académies, des collègues sont licencié.e.s, muté.e.s d’office ou suspendu.e.s en réaction à leurs actions militantes.
Quelques exemples :
Kai Terrada,co secrétaire de Sud Education à Nanterre se voit muté de force alors même que le rectorat reconnaît qu'il n'a commis « aucune faute de nature à justifier l’ouverture d’une procédure disciplinaire ».
Les réprimés de Victor Hugo à Marseille sont des collègues qui sont licencié.e.s, muté.e.s ou dont les contrats n’ont pas été renouvelés pour avoir dénoncé le racisme et le sexisme de leur proviseur. Iels sont accusé.e.s d’avoir défendu des personnels précaires. Iels sont militant.e.s à la CGT Educ’Action ou à Sud Education.
Hanane ameqrane, Edouard Descottes, d’autres noms, d’autres histoires, toujours la même répression : mise au placard, suspension, mutation, licenciement.
Ce combat n’est pas vain :
Le collectif SOIS PROF et TAIS TOI ! dans leur tract de rentrée donne l’exemple de victoires à Amiens, à Marseille et à Bobigny. Cela prouve que le ministère ne peut pas faire tout ce qu’il veut et que même si le combat est long, il faut s’organiser et ne pas rester seul.e en cas de répression.
Ne restez pas isolé.e.s :
Si vous vous trouvez dans une situation complexe face à la hiérarchie, n’hésitez pas à vous rapprochez de nous.